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Indice du Moral Immobilier : ENTRETIEN AVEC LAURENT VIMONT, PRESIDENT DU RESEAU CENTURY 21

Publié le 29/11/2012

La 8ème vague de notre lndice du Moral Immobilier (I.M.I) fait réagir Laurent Vimont, Président du réseau C21 et le conforte dans son idée première, qu’une baisse des prix n’aura pas lieu . Rencontre.

 

Laurent Vimont, vous êtes Président du réseau national d’agences C21, trois mois après la dernière vague de l’I.M.I, le nombre de futurs acquéreurs qui pensent que le moment est opportun pour acheter ne cesse d’augmenter. Ils sont maintenant 51% à vouloir passer le cap mais toujours aussi nombreux à revendiquer une baisse des prix. Quels conseils donneriez-vous aux futurs acheteurs qui jouent la carte de l’attentisme ?

 

 

L.V : Une baisse des prix significative n’aura pas lieu… Même si l’on constate depuis le début du premier semestre 2011 une augmentation du nombre de biens à la vente dans nos stocks agences, cela ne laisse pas présager de baisse de prix car les vendeurs ne sont pas plus enclins que cela à faciliter les transactions. Cette augmentation de l’offre est une aubaine pour les acheteurs car elle leur permet d’étoffer leurs choix, de comparer et d’être confortés dans leur décision finale. Il est donc utopique de penser qu’une baisse des prix significative pourrait avoir lieu et serait la solution ultime à l’arrêt de cet attentisme. La solution viendra en partie d’une juste estimation des biens par les vendeurs car il y a souvent 5 à 6 % d’écart entre le prix de mise en vente et le prix de vente réel du bien. L’autre élément déclencheur viendra d’une prise de conscience par les futurs acquéreurs que des taux sont historiquement bas. Entre acheter à taux bas et acheter lorsque les prix auront (un jour) diminué mais à taux élevé, le choix est relativement aisé.

Sur le marché francilien, 63% des futurs acquéreurs pensent que le choix de logements reste limité contre 52% en moyenne en France. Alors que l’on constate une augmentation des stocks sur le reste du marché comment l’expliquez vous ?

 

L.V : Paris et l’IDF ne restent pas en dehors de l’augmentation des stocks mais si l’on estime à 30% en moyenne l’évolution du nombre de biens, proportionnellement, sur des stocks initialement bas, les futurs acquéreurs franciliens ont encore assez peu de choix. Paris reste un marché de pénurie foncière dans lequel il y a eu peu de production de logements neufs. Paris se décompose en deux grandes familles de vendeurs : les vendeurs forcés, qui pour cause personnelle sont dans l’obligation de vendre à des prix surestimés et qui, quelques mois après sont contraints de baisser leur prix pour vendre. Et les vendeurs de confort, propriétaires parisiens, qui mettent en vente, souvent au delà du prix du marché, qui ne vendent pas et qui ne rachètent pas.

Deux transactions qui disparaissent du marché et des mandats qui restent en stock plus longtemps. En IDF, la même structure de vendeurs existe (conforts/forcés) mais les écarts de vente sont moins marqués. Le marché cherche un équilibre…

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